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Terminal ferries du Naye:

Le 18/09/2024

UN PERMIS DE CONSTRUIRE QUI NE PASSE PAS

Négligeant les réserves exprimées dans l’avis rendu par la commission d’enquête publique en date du14 juin 2024 ainsi que les multiples contributions défavorables au projet de modernisation du terminal ferries du port, le maire de Saint-Malo a signé le permis de construire de cette opération, dans la configuration maintenue par le Conseil Régional.

Cette décision pose plusieurs problèmes dont certains ont été largement et légitimement exposés et documentés par des associations locales.

Il s’agit de l’impact visuel du projet de reconstruction de la gare maritime, conséquence du surdimensionnement de cet équipement et de l’absence de prise en compte, dans ce dossier, de l’élévation du niveau de la mer et donc du risque de submersion maritime. Nous partageons les appréciations critiques faites sur ces points : celles-ci sont fondées sur des travaux et références solides.

Plus généralement, nous considérons que le projet du Conseil Régional est un aménagement daté du XXème siècle. Il ne répond pas aux enjeux écologiques, sociaux et économiques des 50 années à venir :  il anticipe nullement les nécessités qui s’imposent et s’imposeront encore davantage dans les années à venir aux infrastructures de transports et de fret dans les villes littorales. Elles ont trait à la problématique de la submersion marine, dont on ne peut douter qu’elle évoluera singulièrement dans les prochains plans de protection des risques de cette nature (PPRSM). Elles concernent également la circulation et l’aménagement urbain de la périphérie et de la desserte de cet équipement portuaire avec la question, totalement évacuée, du raccordement de celui-ci au réseau ferré (ferroutage).

Enfin, ce projet et son processus de conception/validation illustrent la manière inconséquente dont on pense l’architecture contemporaine dans ses rapports avec la fonctionnalité des équipements publics et le patrimoine ancien existant.

On peut espérer que ces sujets seront réévoqués à l’occasion des procédures de contestation de ce permis de construire. 

Nul doute, en tous cas, qu’ils réémergeront à l’occasion des consultations du Plan Local d’Urbanisme et…de la préparation des élections municipales de 2026. La coordination LMDA prendra sa part à ces débats.

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Nous écrivons à madame la directrice de l'ARS Bretagne

Le 24/08/2024

Face aux incertitudes sur l'avancée du projet de restructuration de l'offre de soin et de rénovation construction des locaux du groupement hospitalier Rance Emeraude (Saint-Malo, Dinan, Cancale), la Coordination le Monde d'après et le Collectif Dinan Diver'cité écrivent et demandent un rendez-vous à Madame Noguera, directrice de l'ARS Bretagne.

 

Saint-Malo, 19 Aout 2024

 La Coordination Le Monde d’Après du Pays de Saint-Malo*

Le Collectif Dinan diver’Cité

A

Madame Noguera,

Directrice Générale de l’ARS Bretagne

 

Madame la Directrice Générale,

Nos deux organisations sont implantées dans le secteur sanitaire n°6 et se sont investies depuis presque 4 ans dans une analyse du projet de restructuration de l’offre publique de soins hospitaliers aux différents stades de son évolution. Nous avons pour objectif, sur ce dossier, d’informer la population et de l’impliquer dans les enjeux de la politique de santé que vous avez en charge d’appliquer ainsi que dans les problématiques posées par la fusion des centres hospitaliers de Saint-Malo et de Dinan.

Suite à la demande d’audience que nous avions adressée à votre prédécesseur, nous avions été reçus par Monsieur Le Goff, directeur de la délégation départementale d’Ille et Vilaine, à Rennes le lundi 28 novembre 2022 à 14h30. Nous avions par la suite également rencontré Monsieur Cuesta, alors directeur du Centre hospitalier de Saint-Malo, Monsieur Lurton, Maire de Saint-Malo et président du conseil de surveillance de ce même centre hospitalier ainsi que Monsieur Lechien, Maire de Dinan et président du conseil de surveillance du centre hospitalier de Dinan. Nous avons été reçus plus récemment par madame Cadudal, vice-présidente du Conseil Départemental des Côtes d’Armor déléguée à l'autonomie et en charge des sujets relatifs à la santé et nous avons évoqué avec elle les conséquences de la fusion absorption des hôpitaux de Dinan et Saint-Malo résultant de votre décision en date du26 décembre 2023 sur les services de soins de longue durée et d’hébergement gérés par ces établissements.

Nous avons, lors de ces différents contacts, et lors des actions de terrain que nous avons menées par la suite, fait état des interrogations, voire des inquiétudes de la population de ces deux agglomérations sur la consistance du projet hospitalier. Dans cette optique, au vu du manque d’information que ces populations étaient en droit d’attendre tant de la part des autorités sanitaires régionales comme de l’Etat sur un sujet qui les concernent au premier chef, en tant que patients potentiels ou réels mais aussi en tant que financeurs, nous avons réalisé un premier dossier fin juillet 2022, réactualisé en avril 2024, et qui a été transmis auxautorités de santé concernées. Sans réponse de leur part.

Force est de constater que le silence des dites autorités, dénoncé dès le démarrage du projet, en dépit de quelques rares communications et articles dans la presse locale, n’a pas été rompu. Bien au contraire, le rejet du dossier ces derniers mois -à  plusieurs reprises - par le Conseil National d’Investissement en Santé n’a fait qu’accroître les incertitudes sur le contenu annoncé dans le projet médico soignant partagé et sur la capacité de ses promoteurs à le rendre soutenable financièrement. Aucune information non plus sur les raisons de ces échecs, silence confirmé par Monsieur le Maire de Saint-Malo qui nous a fait savoir que depuis qu’il n’est plus président du conseil de surveillance, « il n’est plus au courant de rien ». Par ailleurs, qu’en est-il du conseil de surveillance du nouvel établissement résultant de cette fusion ? Nous avons appris que celui-ci s’était réuni courant juillet dernier, mais nous en ignorons la configuration puisque malgré des recherches approfondies dans le recueil des actes administratifs de la Préfecture de Bretagne, l’arrêté devant fixer sa composition ne semble pas avoir fait l’objet d’une publication régulière. Ainsi donc, la question se pose de savoir s’il y a là matière à contester la légalité de ses délibérations. Afin de lever le doute sur ce point de la régularité de la procédure d’installation du GHRE, et compte tenu de l’incapacité où se trouvent les usagers citoyens et citoyennes d’en prendre connaissance, nous vous demandons de bien vouloir nous faire parvenir une copie de ce document. Ceci afin de mettre fin à une anomalie dans le fonctionnement actuel de l’établissement dont le pilotage semble de fait assuré par le seul directeur. Notre demande de rendez-vous adressée à Monsieur Cuesta il y a six mois est aussi restée sans réponse.

Vous comprendrez que cette situation n’est pas admissible dans un pays où le droit à la santé est un droit fondamental, un bien commun dont la gestion par l’Etat doit se faire en concertation avec nos concitoyens et concitoyennes et à leur bénéfice. D’autant que l’arrêté pris il y a peu par 47 maires des Côtes d’Armor pour enjoindre l’État à agir sur le sujet de la santé dans le territoire montre à l’évidence que les difficultés du système hospitalier impactent la qualité de vie de nombreux secteurs dans notre région.

Ainsi, devant l’inquiétude grandissante des élu.e.s du secteur comme de leurs administré.e.s, nos deux organisations souhaitent vous rencontrer afin de vous présenter les nombreuses interrogations dont nous sommes le relais, et de pallier le manque d’informations de la part des autorités de santé, informations auxquelles les malouin.e.s et dinannais.es ont naturellement droit, ainsi qu’il est admis dans toute démocratie.

Dans l’attente de votre réponse, veuillez agréer, Madame la Directrice Générale, nos salutations citoyennes.

 

Pour la coordination  Le Monde d’Après Saint-Malo :                 Pour le collectif Dinan diver’Cité :

Jean Rohel                                                                                            Erwan Beaudouin

 

Meeting de fin de campagne de premier tour

Le 27/06/2024

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La COORDINATION LE MONDE D’APRES DU PAYS MALOUIN*

appelle à participer à rassemblement de fin de la campagne du premier tour des législatives

Rendez-vous Vendredi 28,Juin, Agora de la médiathèque de Sain-Malo

 

Depuis l'annonce de la dissolution de l'Assemblée Nationale, les mobilisations dans les réseaux et la présence sur le terrain des organisations et des citoyen.ne.s non affilié.e.s partout dans notre circonscription ont fait connaître le danger majeur de l'accession au pouvoir de l'extrême droite, synonyme d’exclusion, de racisme et de mise en danger des libertés publiques. Parallèlement, a été présentée la seule alternative pour un changement radical à la politique menée depuis 7 ans que représente le programme du Nouveau Front Populaire. Il importe en effet de répondre au plus vite, au sein d’une majorité de gauche rassemblée, aux urgences sociales, économiques, écologiques et démocratiques, de lutter contre les discours de haine et les inégalités, et d’imposer le respect de nos libertés fondamentales.

La coordination LMDA salue la montée d'un large mouvement populaire dans le pays malouin, marqué par un renouveau dans l'engagement politique pour une pensée de gauche, et par l'arrivée des jeunes autour de ces valeurs. Elle appelle à un meeting unitaire du nouveau Front Populaire le vendredi 28 juin à 19h à l'agora de la médiathèque de Saint-Malo, esplanade de l'Europe.

*Attac Pays malouin – Jersey ; FSU Ille et Vilaine ; La France Insoumise du Pays malouin ; Ligue des droits de l’Homme Saint-Malo et Pays malouin ; NPA L’Anticapitaliste ; Osons ! Solidaires 35 Pays malouin ; UDB

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La coordination appuie et s'inscrit dans le Nouveau Front Populaire

Le 18/06/2024

Le Jeudi 13 Juin à Saint-Malo, 200 personnes dénoncent "l'imposture électoraliste" de l'Extrême droite

Sous la pluie, un peu plus de 200 personnes ont manifesté contre l'Extrême droite à Saint-Malo, ce jeudi 13 juin 2024, et dénoncé un courant qui se fiche des "questions sociales

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Un programme d'actions 

pour les 15 jours à venir

 

Nouveau Rassemblement jeudi contre l'Extrême droite, 18 h30, Esplanade de la gare. Réalisé.

 

- > Réunion publique, Lundi 24 à 19h30 salle d'honneur de la mairie de Dol de Bretagne, avec Damien Carême.

SUJET : Pour une politique d’accueil des étrangers

 

-> Conférence débat sur le Front Populaire en 36 sur la côte d'Emeraude. Le 25 Juin, à 20 h 30, Salle de Rocabey à Saint-Malo.

 

-> En préparation une soirée Apéro avec les jeunes engagés mardi 25, lieu à préciser.

 

-> Manifestation syndicale, à 18 h., Mercredi 26 Juin à COMBOURG Parvis du lycée

+ Prise de parole 19h Place albert Parent

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La coordination appui et s'inscrit dans le Nouveau Front Populaire

Le 18/06/2024

Le Jeudi 13 Juin à Saint-Malo, 200 personnes dénoncent "l'imposture électoraliste" de l'Extrême droite

Sous la pluie, un peu plus de 200 personnes ont manifesté contre l'Extrême droite à Saint-Malo, ce jeudi 13 juin 2024, et dénoncé un courant qui se fiche des "questions sociales".Capture d e cran 2024 06 18 a 22 05 09

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Flamme olympique et flambeau sécuritaire

Le 29/05/2024

La Coordination ouvre le débat sur l'organisation et le sens des "jeux olympiques" 

Adressez vos réflexions à construisonslapres@gmail.com

 

Prise de position d'ATTAC Saint-Malo Jersey

 

Le 1er juin, la flamme olympique fera brièvement irruption à Saint-Malo.

Cet évènement devrait être l’occasion de saluer les athlètes enthousiastes qui s’investissent dans des entraînements exigeants, s’imposent une discipline qui perturbe profondément leur vie personnelle ou professionnelle et qui peut générer autant de souffrances et de frustrations qu’elle peut apporter de bonheur et d’estime de soi, surtout quand on sait que certain.e.s sont amené.e.s à mettre en ligne des demandes de financements participatifs pour vivre le temps de leur préparation.

Mais sous ses atours de grand-messe médiatique, l’évènement ne répond-il pas essentiellement aux attentes des passionné.e.s compulsifs de l’exploit sportif, des branché.e.s du dépassement de soi, des fans des grands rassemblements prétendument fusionnels, ou des suiveurs et suiveuses invétéré.e.s de tous les spectacles desquels il convient de dire «J’y étais».

Citoyens et citoyennes passionné.e.s ou critiques, nous pouvons interroger les conditions du déroulement de cet évènement planétaire, souvent abusivement nimbé d’une aura frelatée suscitée par le travestissement d’un rite rapporté de l’antiquité grecque.

Mais sous l’aura, l’horreur.

Depuis plusieurs décennies, le pouvoir a voulu, arguant du risque que représenterait pour l’ordre public le caractère massif de ces rassemblements, nous habituer progressivement au contexte autoritaire et sécuritaire que nous vivons maintenant chaque jour : répression des mouvements sociaux, criminalisation des militants, judiciarisation de la liberté d’expression, contrôle sourcilleux des médias et réglementation toujours plus contraignante des activités des associations. La presse rapporte, semaine après semaine, les dernières innovations en matière de maintien de l’ordre, de surveillance renforcée de la population ou de restriction des libertés de circulation. Et, cerise sur le gâteau de ces Jeux Olympiques, le déplacement forcé de certaines catégories sociales défavorisées qui, pour n’avoir d’autre lieu où vivre que la rue, sont priées manu militari d’aller visiter la France profonde. Il s’agit de ne pas choquer les centaines de milliers de touristes fortunés qui s’offriront le plaisir de se retrouver entre eux dans un pays soucieux de cacher la honte de cette misère d’une partie de son peuple.

Quoi qu’il en coûte, l’Etat se donne de nouveaux moyens de surveillance et de maintien de l'ordre.

Drones de surveillance, obligation de QR codes géolocalisés mis en place à Paris, mobilisation exceptionnelle des forces de maintien de l’ordre et de multiples officines privées (35.000 policiers et gendarmes français seront mobilisés, auxquels s'ajouteront 18.000 militaires tricolores), contrôles d’identité renforcés pour la cérémonie d’ouverture... Qui sait ce qu’il en restera de ces dispositions présentées naturellement comme provisoires, justifiées dit-on par l’importance de l’enjeu, mais dont on sait par expérience que, comme certains bâtiments du même nom, elles risquent fort d’être utilisées bien au-delà des limites prévues. Rappelons-nous simplement que le 14 février 2019 la France a été condamnée par l’Union Européenne « pour usage disproportionné de la force ». Quant au groupe d’experts des droits de l’Homme des Nations Unies, il s’est inquiété des blessures graves causées par un usage disproportionné d’armes dites « non létales ». Et pourtant rien n’a changé.

Plus inquiétant encore, ces rassemblements massifs sont l’occasion d’expérimenter de nouvelles technologies de vidéosurveillance. On voudrait peut-être suivre les exploits de ces athlètes valeureux dans les moindres détails ? Grave erreur. Réglons la focale. La CNIL enquête sur l'utilisation non déclarée par la police et la gendarmerie d'un logiciel de vidéosurveillance de reconnaissance faciale. Le comité des droits de l’Homme des Nations Unies reconnaît d'ailleurs que les technologies de surveillance peuvent porter atteinte à la vie privée et avoir un effet dissuasif. Le 20 janvier 2022, le Conseil Constitutionnel a rendu sa décision : il valide l’utilisation des drones de surveillance par la police (sauf pour la police municipale), même s’il censure la procédure d’urgence qui permettait de déployer les drones sans autorisation préalable du préfet. Certes, il faudra justifier que les drones sont le seul moyen d’atteindre les objectifs visés. Sauf que...la liste des conditions dans lesquelles leur utilisation peut être autorisée est très large et ne protège pas de la possibilité d’abus. Et si l’article 8 interdit la captation d’images dans les domiciles, il reconnaît aussi qu’ils peuvent être filmés accidentellement. Il recommande seulement d’interrompre l’enregistrement ou de ne pas garder les images plus de 48h. Mais rien n’interdit que les drones puissent filmer d’autres lieux privés, notamment les bureaux.

Bien d’autres facettes pourraient faire l’objet d’analyses plus ciblées.

Jeux olympiques et conflits, Jeux Olympiques et marchandisation, Jeux Olympiques et sport...Mettre en avant la question des libertés publiques sur lesquelles pèsent de réelles menaces est d’évidence une priorité compte tenu de l’arsenal législatif et réglementaire dont notre gouvernement se dote au fur et à mesure des critiques dont il est la cible. Alors, restons vigilants. La flamme, pourquoi pas si certain.e.s s’en réjouissent, à condition qu’elle ne mette pas le feu aux poudres.

 

ATTAC Saint-Malo Jersey et membre de la coordination LMDA.

Retrouvez ses actions et proposition sur son site LE MALOTRU  

 

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Marchons, pour l'accès de tout.e.s aux soins

Le 10/04/2024

Le 27 et 28 Avril, en chemin, de Saint-Malo à Dinan.

La question de l’égalité et de la garantie de l’accès aux soins pour toutes et tous est une préoccupation majeure de chacun.e, ici comme dans tous les territoires. Prendre un rendez vous pour un soin ou une consultation avec un.e professionnel.le de santé s’avère de plus en plus un parcours pénible. Etre pris.e en charge rapidement dans un service d’urgence se traduit souvent par des délais d’attente difficilement tolérables. Les dépassements d’honoraires se multiplient dans certaines spécialités médicales, entraînant des reports voire des annulations de soins.

Le « Grand projet » de restructuration des hôpitaux publics de Dinan, Saint-Malo et Cancale, du moins pour ce que ses promoteurs veulent bien nous en dire, ne paraît pas être en mesure de résoudre ces problèmes d’accès aux soins.

Face à cette situation, il appartient aux usagères et usagers du secteur sanitaire Dinan - Saint- Malo - Cancale, de se mobiliser pour exiger que ce projet :

  • garantisse un accès aux soins médicaux, en sécurité et en qualité, à toutes et tous que l’on réside dans les Pays de Saint-Malo ou de Dinan.
  • conforte les missions de service public du nouveau Groupe Hospitalier en évitant les restes à charges et dépassements d’honoraires qui se généralisent dans les cliniques privées ou en médecine libérale,
  • coordonne ses activités avec les soins de suite et les soins dispensés en ville de manière à rendre efficace les prises en charge ambulatoires et le retour à domicile,
  • prenne sa part dans la lutte contre la constitution des « déserts médicaux »,
  • poursuive sa mission de gestion des structures médico-sociales (EHPAD, USLD) en s’interdisant un impact sur les prix de journée à la charge des résidents ou des familles.

C’est pour défendre et populariser ces principes, faire en sorte que ce « grand projet » soit l’affaire de toutes et tous, que quinze associations, syndicats, partis politiques, avec l’approbation de nombreu.se.s élu.e.s et professionnel.le.s de santé, ont pris l’initiative d’organiser un événement sous forme d’une marche entre les hôpitaux de Saint-Malo et Dinan.

Et parce que nous craignons que la restructuration hospitalière se traduise par un appauvrissement de l’offre de soins sur le secteur dinannais, nous marcherons vers Dinan !

Nous appelons la population à participer à la totalité ou à des fractions de cette marche pour la santé ou encore aux différents événements festifs dont elle sera ponctuée.

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Projet hospitalier Rance Emeraude

Le 24/01/2024

Le Monde D’Après* et Dinan diver’Cité

ont rencontré Monsieur le Maire de Dinan

En octobre dernier, la coordination malouine Le Monde d’Après et l’association Dinan diver’Cité s’adressaient dans une lettre ouverte aux élus et responsables du Groupement Hospitalier de Territoire Rance Emeraude en pointant l’absence de communication officielle sur l’état d’avancement du projet de restructuration des hôpitaux publics de notre secteur sanitaire. Plusieurs signaux nous amenaient à penser que l’étape Conseil National pour les Investissements en Santé n’était pas sans risque pour le projet.  Notre inquiétude étant ignorée des décideurs, nous les relancions à la mi-novembre sous la forme d’une demande d’audience, dans la même configuration que celle que nous avions obtenue en décembre 2022. A ce jour, seuls le maire de Dinan et le Président du Conseil Départemental des Côtes d’Armor ont réservé une suite positive à cette demande.

Entretemps, le maire de Saint-Malo confirmait (Ouest-France du 3/01/2024) que le Grand projet hospitalier rencontrait bien des difficultés devant les instances ministérielles notamment en ce qui concerne son financement, au point qu’il était question de présenter « un plan B ».

Cet aspect du dossier a fait naturellement l’objet d’échanges lors de l’entretien que nous a accordé le maire de Dinan le 9 janvier dernier. Celui-ci a cependant relativisé les obstacles rencontrés et nous a assuré que le projet médico- soignant n’était pas remis en question et qu’en dépit de quelques ajustements et optimisations fonctionnelles nécessaires, le Conseil National de l’Investissement en Santé avait donné un quasi « feu vert » au Grand Projet. Autrement dit, pas de nécessité de plan B.

Qui croire ?

Cette dissonance inquiétante entre les élus nous interpelle : ne seraient-ils pas tenus à distance du dossier par la technostructure sanitaire (Ministère, ARS, direction du GHT) ? Autre exemple : le maire de Dinan a assuré, s’agissant du processus juridique de constitution d’un établissement unique, qu’on ne pouvait pas parler de « fusion-absorption ». Or, c’est précisément cette formule juridique (au passage, empruntée au droit des sociétés privées) qui est inscrite dans le titre et l’article 1 de la décision de l’ARS en date du 26 décembre 2023, fondant la création du Groupe Hospitalier Rance Emeraude. Ce n’est pas qu’une question symbolique. Il s’est agi de transférer à l’établissement unique dont le siège social est à Saint-Malo toutes les autorisations de Dinan et Cancale en matière de médecine, de chirurgie, médecine d’urgence, soins de longue durée, soins de suite et de réadaptation. On concentre ainsi entre les mains du directeur du groupe hospitalier Rance-Emeraude le pilotage intégral de la nouvelle structure hospitalière.

Nombre de lits ?

Autre interrogation portant sur le nombre de lits ouverts au sein du groupe hospitalier Rance Emeraude : Monsieur Lechien nous a assuré qu’il n’y avait aucune incertitude et que le nombre de lits était maintenu, sans toutefois nous communiquer le chiffrage. Un document attestant de cette donnée existe-t-il ? Quelle répartition par service ? Si oui, pourquoi n’est-il pas rendu public ? Nous ne pouvons que nous étonner du fait que cette donnée essentielle ne soit pas communiquée à la population du secteur.

Développement du secteur privé au détriment de l'hôpital public ?

Concernant les aspects de coopération entre le nouvel établissement et les structures privées et professionnels libéraux, l’entretien avec le maire de Dinan nous conforte dans notre sentiment que les choses n’évoluent pas vraiment. Le secteur privé lucratif poursuit son développement sur les reculs du service public sans faciliter l’accès aux soins pour tou.tes (praticien.nes en secteur 2 – dépassement d’honoraires); on ne ressent pas, de la part des pouvoirs publics locaux de volonté politique d’agir pour faciliter l’accès aux soins de premier recours (création de centre ou maison de santé pluri professionnelles...) et pour développer la coordination avec les structures hospitalières. Cette question est pourtant déterminante pour assurer le retour à domicile après les soins ambulatoires et les prises en charge des personnes âgées multi pathologiques ou porteuses de maladies chroniques.

Bref, après ce premier entretien, nos inquiétudes demeurent et justifient notre vigilance et celle de tous les usagers des services de santé. La prochaine rencontre programmée sera notre entrevue avec la vice - présidente du Conseil Départemental des Côtes d’Armor où le sujet du devenir des structures médico-sociales (EHPAD, Unités de long séjour) du nouvel établissement sera abordé.

* Attac Pays malouin – Jersey ; FSU Ille et Vilaine ; La France Insoumise du Pays malouin ; Ligue des droits de l’Homme Saint-Malo et Pays malouin ; NPA ; Osons ! Solidaires 35 Pays malouin ; UDB

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Comprendre le conflit israélo-palestinien

Le 06/12/2023

En avant première du débat public organisé par la coordination Le Monde d'Après le 15 Décembre, deux vidéos pour éclairer la question.

 

Le conflit israélo-palestinien - Résumé depuis 1917.

Par la chaine "Histoire Géo"

 

La solution à deux états ? Décryptage.

par la chaine "ARTE"

 

 

 

Comprendre les combats politiques internes à l'Etat d'Israël : 

 Les tribus d'Israël

 

 

 

La rédaction du blog LMDA a sélectionné pour vous dans la section "documentation" un ensemble de ressources écrite et audio visuelle

 

 

Débat public Israël Palestine

Le 24/11/2023

En préparation du débat. 

Nos organisations ont souhaité prendre l’initiative d’ouvrir le débat dans le cadre d’une réunion publique. Elles donnent rendez-vous à 20h Salle de la Guymauvière, à tous ceux et celles qui souhaitent réfléchir ensemble sur les mobilisations nécessaires face à des évènement qui menacent la Paix mondiale et risquent de mettre en danger les fondements mêmes de nos démocraties.

 

Se documenter pour mieux "Voir" et "Comprendre"

le conflit Israélo-Palestinien

Depuis le 7 Octobre, nous sommes certainement nombreux à avoir du réviser et réactualiser, de manière accélérée, nos connaissances et nos positions sur le conflit israélo-palestinien, ses causes et ses solutions, son impact sur l’équilibre de la Paix dans le Monde, ses conséquences en France et en Europe, notamment les risques de l'activation des feux de l'antisémitisme et du racisme arabophobe.

Nos boites à outils idéologiques, politiques de militant, même si elles sont bien pleines, ne fournissent cependant pas de réponses « prêtes à porter » sur toutes ces questions et on peut s'en réjouir ! Alors il est utile de documenter l’évènement sous des angles ouverts et multiples (historique, socio-politique, socio-économique, philosophique...) pour tenter de se situer dans les débats, de résister aux informations biaisées distillées par les médias mainstream, de ne pas se laisser intoxiquer par les jeux pervers de politiques pratiquant le billard à trois bandes pour mieux cacher leurs intentions réelles et leur manque de convictions.

 

Alors les membres de Le Monde d'Après partagent dans la section documentation du site de la coordination, leurs ressources documentaires. Une manière de préparer le débat du 15 Novembre et de remplir une mission d'éducation populaire.
 

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Israël Palestine

Malaise social chez Vivalto

Le 14/10/2023

Au moment où la clinique de l'Emeraude à Saint-Malo agrandit son établissement un article dans Basta éclaire les pratiques du Groupe Vivalto, un des premiers groupes privés de santéen France, propriétaire de la clinique.

 

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Lettre ouverte à la gouvernance du groupement hospitalier Saint-Malo Dinan

Le 10/10/2023

Le comité de pilotage de la coordination Le Monde d'Après Saint-Malo en association avec le collectif "Dinan divers'Cité", dans une lettre ouverte, interroge la gouvernance du groupement hospitalier Saint-Malo, Dinan, Cancale et évoque la possibilité d'un recours au tribunal administratif comme à l'hôpital Grand-Paris-Nord.

 

HOPITAL TERRITORIAL  L’ACCES AUX SOINS EST L’AFFAIRE DE TOU.TES.  
L’INFORMATION ET LE DEBAT AUTOUR DU PROJET SONT UNE DES CONDITIONS DE SA REALISATION

L’implantation de l’hôpital territorial et son plateau technique sur la zone d’aménagement concerté (ZAC) Atalante a donc été arrêtée en juillet dernier, le Conseil communautaire de Saint-Malo Agglomération ayant approuvé la cession au Groupement Hospitalier Rance Emeraude de 11,3 ha de terrain de cette ZAC.

Nous ne reviendrons pas sur les singulières modalités qui ont présidé à ce choix duquel les élu.es de Dinan-Agglomération ont été tenus à l’écart ! Pas un bon signal de démocratie sanitaire pour la suite de ce « grand projet ». Or justement, depuis le début juillet, aucune communication officielle n’a tenu informé le public tant sur le passage du projet devant le Conseil National de l’Investissement Hospitalier (CNIS), annoncé comme la prochaine et importante étape de l’opération, que sur les conditions de la fusion juridique des 3 hôpitaux (Saint-Malo, Dinan, Cancale). Sur ces deux points, comme sur d’autres (répartition des activités sur les différents sites, capacités d’accueil et d’hospitalisation, effectifs en personnel, modalités de financement, lien et coordination avec la médecine de ville…) les usagers et citoyen.nes ont le droit d’être informés et associés à un projet aussi important pour l’avenir sanitaire du territoire.

Ainsi, à force de pratiquer le secret et l’élaboration en comité restreint, vous prenez le risque de décrédibiliser ce projet de structuration pour les cinquante prochaines années et de générer de nouvelles oppositions. N’est ce pas ce qui est arrivé au projet de l'hôpital Grand Paris-Nord, dont la déclaration d'utilité publique a été récemment annulée par le tribunal administratif au motif principal que ce projet prévoit un nombre de lits insuffisant mais également après avoir considéré que le manque de débat public était un vice de procédure ? 

 

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Non à la casse de l'hôpital public !

Le 19/06/2023

Nous étions à Guingamp, Samedi 17 Juin, pour la défense du service public hospitalier.

Près de 3000 personnes se sont rassemblées ce Samedi 17 Juin à l'appel du comité de défense de la maternité de Guingamp pour manifester leur volonté de défendre l'hôpital et la santé publique sur tous les territoires de Bretagne. Ils convergeaent de tous les coins de Bretagne : Concarneau, Ploermel, Pontivy, Carhaix, Douernenez, Brest, Vannes, Dinan, Saint-Malo.

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Erwan Beaudouin a pris la parole au non du collectif Dinan Diver'cité et de la Cordination Le Monde d'Après du Pays Malouin pour témoigner de la mobilisation autour du projet de restructuration et concentration de l'offre hospitalière sur le territoire Dinan, Saint-Malo, Cancale portant un risque fort de dégradation du service et d'insécurisation pour les populations les plus éloignées du nouvel hôpital, particulièrement les habitant.e.s des communes rurales au sud de Dinan.

Le choix du site du futur hôpital  territorial

Le 15/05/2023

Un emplacement pour quel projet de santé sur nos territoires ?

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A l’issue d’une réunion tenue le 5 mai sous l’égide du préfet de région, le site d’implantation du futur hôpital territorial semble avoir été arrêté en faveur de la ZAC Atalante (Saint-Jouan-des-Guérets). Certain.e.s élu.e.s,  les présidents des agglomérations de Saint-Malo et Dinan se félicitent de cette issue qui intervient 27 mois (!) après la signature de la lettre de cadrage du projet de réorganisation hospitalière. Pour nous, ce délai de prise de décision témoigne de leur absence d’anticipation sur ce dossier majeur d’aménagement du territoire !

 Peut-on affirmer que cette décision lève la perplexité et les interrogations que suscite cette restructuration de l’appareil de soins du secteur sanitaire Cancale Dinan – Saint-Malo ? A cette question, la coordination malouine Le Monde d’Après et le collectif Dinan diver’Cité, qui ont travaillé ce sujet depuis le début (*), ne peuvent que répondre négativement à cette question. Car si dans un tel projet, la localisation du pôle principal n’est évidemment pas accessoire, celle-ci, à elle seule, ne garantit pas l’accès à des soins de qualité pour toutes et tous, dans des conditions acceptables de sécurité.

De ce point de vue, nos deux groupements demeurent mobilisés et vigilants sur la déclinaison du projet médico-soignant partagé entre les 4 structures du groupement hospitalier (Hôpital territorial, CH de Dinan, CH Saint-Malo Cœur de ville, CH Cancale) et donc sur la ventilation des différentes spécialités médicales et activités, avec leurs capacités d’hospitalisation et leurs effectifs médicaux, soignants, techniques et logistiques correspondants. 

L’approbation du projet reste à la merci de la doctrine de réduction des coûts en cours dans les instances technico-financières de la Santé : CNIS (Conseil national de l'investissement en santé) , Ministère de la Santé, ARS. Cela fait peser de sérieux doutes sur le maintien à long terme de nombreuses spécialités et d’un vrai service d’urgences sur le site de Dinan.


De plus, le montant du financement de ce nouveau projet immobilier est inférieur à ce qui était annoncé et son affectation reste, de fait, inconnue.

Enfin, dans la décennie à venir qui sera marquée par une aggravation de la pénurie en compétences médicales tant à l’hôpital qu’en ville, on ne peut qu’alerter sur l’impérieuse nécessité de concevoir ce projet de réorganisation avec un volet de développement de structures extrahospitalières coordonnées pour garantir l’accès aux soins de 1er recours, le suivi médical, comme le retour à domicile précoce après le séjour hospitalier.
 

La coordination Le Monde d’Après Saint-Malo et le collectif Dinan Diver’cité, maintiendront dans les mois et années à venir leur vigilance sur l’évolution du projet et poursuivront leur travail d’analyse, de conception et d’information auquel ils veulent associer toutes celles et tous ceux (organisations et citoyen.ne.s) qui sont attaché.e.s à l’amélioration et au développement d’un système public de santé de qualité sur nos territoires.

(*) voir notre dossier Aux pays de Saint-Malo et Dinan, la santé du futur se décide maintenant, toujours en ligne par http://www.lemondedapres-saintmalo.fr/medias/files/dossier-sante-du-futur-v-30-aou-t-le-ger.pdf

Dans Vidéos

A voir ou revoir, la conférence du Professeur GRIMALDI

Le 09/03/2023

Vous n'avez pu assister en direct à la Conférence du professeur André Grimaldi le 23 Février, pour vous, nous avons réalisé une captation vidéo intégrale.

Nous l'avons découpée en quatre parties et deux chapitres. 

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Chapitre 1 - Le diagnostic

 - Les maladies du système public de santé : diagnostic.

 

- Les questions de la salle 

 

Chapitre 2 - Les solutions

- Traitements

- questions de la salle

 

 

 

Dans Articles

Conférence du Professeur André Grimaldi

Le 12/02/2023

Pour une autre politique de santé

sur le Pays de Saint-Malo et Dinan

Le jeudi 23 février à 20h à Saint-Malo 
à l’espace Bouvet (Saint-Servan) 

 

Depuis plus de 2 ans, Le Monde D’Après et Dinan diver’Cité se sont imposés dans le débat autour du projet hospitalier controversé du secteur 6 (Saint-Malo, Dinan, Cancale) pour porter une parole citoyenne mais également pour faire connaître diverses analyses de la politique de santé actuellement à l’œuvre. 

Les centres de santé, solution aux déserts médicaux ?

Le 11/02/2023

Face au manque de médecins libéraux dans de nombreux territoires, élus de tous bords et professionnels de santé s’engagent pour créer des centres de santé, structures de soins où les praticiens sont salariés. Il y en a de plus en plus.

Un intéressant dossier de par Rachel Knaebel paru dans BASTA du 23 Janvier 2023 -> A LIRE ICI