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A voir ou revoir, la conférence du Professeur GRIMALDI

Le 09/03/2023

Vous n'avez pu assister en direct à la Conférence du professeur André Grimaldi le 23 Février, pour vous, nous avons réalisé une captation vidéo intégrale.

Nous l'avons découpée en quatre parties et deux chapitres. 

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Chapitre 1 - Le diagnostic

 - Les maladies du système public de santé : diagnostic.

 

- Les questions de la salle 

 

Chapitre 2 - Les solutions

- Traitements

- questions de la salle

 

 

 

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Conférence du Professeur André Grimaldi

Le 12/02/2023

Pour une autre politique de santé

sur le Pays de Saint-Malo et Dinan

Le jeudi 23 février à 20h à Saint-Malo 
à l’espace Bouvet (Saint-Servan) 

 

Depuis plus de 2 ans, Le Monde D’Après et Dinan diver’Cité se sont imposés dans le débat autour du projet hospitalier controversé du secteur 6 (Saint-Malo, Dinan, Cancale) pour porter une parole citoyenne mais également pour faire connaître diverses analyses de la politique de santé actuellement à l’œuvre. 

Les centres de santé, solution aux déserts médicaux ?

Le 11/02/2023

Face au manque de médecins libéraux dans de nombreux territoires, élus de tous bords et professionnels de santé s’engagent pour créer des centres de santé, structures de soins où les praticiens sont salariés. Il y en a de plus en plus.

Un intéressant dossier de par Rachel Knaebel paru dans BASTA du 23 Janvier 2023 -> A LIRE ICI

Anna, médecin de quartier populaire

Le 10/02/2023

Trouvé sur le site du Web Magazine "Histoires Ordinaires", ce portrait de Anna, jeune médecin exerçant au sein du cabinet médical collectif Asclepios, au cœur du quartier de Villejean à Rennes.  A LIRE ICI

Une occasion aussi de voir comment une part importante des professionnels de santé se sont organisés collectivement sur ce quartier, en lien avec des habitants, pour assurer à la population des parcours de santé de qualité. On y apprend ainsi que :

Sur le quartier de Villejean travaillent  90 professionnels de santé dont quatorze médecins généralistes. Quatre espaces collectifs de santé regroupent une part importante d'entre eux.

  • L a Maison médicale Asclépios (on l'appelle le plus souvent cabinet Kennedy) 53, cours Kennedy, réunit quatre médecins  associés,  et emploie deux secrétaires.
  • La Maison médicale Churchill, ( 6 avenue Winston Churchill) regroupe cinq médecins  généralistes, une rhumatologue, trois kinésithérapeutes et deux infirmières.
  • La Maison de santé Armagnac  (1 rue d'Armagnac) réunit quatre médecins, trois infirmières et infirmiers.


L'association Avenir Santé Villejean Beauregard  est située dans l'Espace Santé (7 rue de Normandie). L'ASVB gère la Maison de Santé Pluri-professionnelle Nord-Ouest qui regroupe 90 professionnels de santé, répartis sur 24 lieux différents dans les deux quartiers de Villejean et Beauregard. Le but premier de l’association est d’améliorer l’accès aux soins des patients.

Documentation : étude IRDES - Vers une redéfinition des frontières professionnelles autour de la division du travail de soin ?

Le 01/02/2023

 

 André GRIMALDI présente à sa façon cette étude de l'IRDES

Cet article de l'Irdes sur le financement du travail en équipe pluriprofessionnelle montre l'importance pour ce faire des infirmières  (dont les infirmières Asalée ) et des assistants médicaux . 

Il montre aussi l'obstacle que  représente le paiement à l'acte défendu par les libéraux canal  historique  se qualifiant  eux mêmes ironiquement de "médecins de demain". Comme quoi l'avenir marche parfois à reculons. 

L'hospitalo-centrisme a bon dos pour expliquer l'incroyable retard dans la construction d'un service de la médecine de proximité de premier recours travaillant en équipe pluriprofessionnelle.

L'ironie est d'autant plus grande que depuis 2004 (introduction de la T2A), 2005 (création de pôles), 2009 (loi HPST) les gouvernements successifs 

n'ont eu de cesse  d'abîmer les équipes de soins hospitalières en dissolvant les services dans des pôles de gestion, en supprimant des postes de secrétaires médicales et en transformant les infirmières en pions interchangeables au nom de la polyvalence et de la mobilité. Les ministres successifs ont toutes et tous depuis 20 ans prétendu "sauver l'hôpital" en appliquant  depuis 20 ans la même politique géniale de l'hôpital public entreprise commerciale ne sélectionnant ni ses "clients" ni ses activités soumis à une contrainte budgétaire cumulative  et subissant la concurrence du privé (à but lucratif ou non lucratif) choisissant ses activités et sélectionnant ses clients.

Finalement ils et elles ont participé à la destruction de l'hôpital sans avoir construit la ville. C'est ce que, toujours avec le même sens de l'ironie on a appelé, "le tournant ambulatoire".  

Et tout ça avec 11à 12% du PIB et  dans un déni quasi total de démocratie. La démocratie est remplacée par les voeux présidentiels au monde de la santé.

Mais au bout du chemin il y a Ramsay et Elsan ... Et qui vous savez!

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Où en est le projet de restructuration des hôpitaux publics de Saint-Malo et Dinan ?

Le 28/12/2022

La coordination "Le Monde d’Après du pays de Saint-Malo" et le collectif "Dinan diver’Cité"

ont rencontré l’ARS, la direction du Groupement Hospitalier Territorial et le Maire de Saint-Malo.

 

Ne pas confondre communique et informer, pour faire vivre une démocratie sanitaire.

En matière de conduite du projet et de communication nos deux délégations ont fortement contesté les méthodes de l’ARS visant à créer du consentement au détriment d’un processus permanent et documenté d’information, et écartant de fait des acteurs de terrain (élu.e.s, organisations citoyennes) au moment des choix.

La transmission seulement aujourd’hui à nos organisations de la lettre de cadrage du projet produite en fév 2021 et jamais rendue publique, illustre ce management de projet directif et opaque,

Une reconnaissance de la pertinence de nos analyses et interrogations.

S’il a fallu forcer la porte pour obtenir ces audiences, les échanges marquent cependant - à travers nous - une reconnaissance de la capacité des citoyen.nes à s’approprier ce dossier complexe et à contribuer à la réflexion sur le projet. Nous avons fait connaître notre volonté de nous inscrire dorénavant dans le processus d’élaboration.

Des engagements « ambitieux », sous fortes contraintes

Nos interlocuteurs ont clairement affirmé la nécessité d’agir fortement contre le risque de dépérissement des deux établissements (vétusté des installations, maintien et recrutement des personnels…) et manifesté leur volonté de faire du nouvel outil un établissement attractifMais ils font état également des contraintes fortes en matière de financement et de mise en concurrence -de fait- des établissements publics au plan régional 

Un projet médico soignant partagé (PMSP) détaillé mais dont la soutenabilité à court et long terme pose question.

- Un processus de fusion réaffirmé et théoriquement cohérent.

Le projet prend en compte la nécessité d’une articulation entre les soins hospitaliers, leur amont et leur aval et cherche à apporter les réponses aux problèmes d’installation de jeunes médecins sur tout le territoire. Il s’inscrit dans un processus de fusion  des établissements de Saint-Malo – Dinan – Cancale  en termes d’organisation des soins, de gestion des ressources humaines et des compétences médicales et non médicales, mais aussi dans une logique de complémentarité des sites fondée sur un modèle d’organisation et de division du travail issu du monde de l’entreprise. 

- Une complémentarité qui pose question.

Elle se base sur des équipes de spécialistes intervenant sur les différents sites mais avec « une gradation » et donc une hiérarchisation des activités entre les structures de proximité (Cancale, Dinan, Saint-Malo cœur de ville) et l'hôpital territorial (à Saint-Malo Ce dernier, décrit comme disposant d’un « plateau technique de haut niveau »  aurait pour fonction « le plus lourd, le plus sévère y compris en termes d’urgence. En revanche, si on nous affirme qu’un service d’urgence 24h/24 avec SMUR serait maintenu à l’hôpital de Dinan les activités de spécialités n’y seraient plus pratiquées qu’en ambulatoire (consultations, hôpital de jour, explorations…). On nous assure que cette « perte de substance » qui vient s’ajouter à la fermeture de la maternité et qui ne peut que heurter la culture de cet hôpital millénaire, serait compensée par l’implantation du plateau unique de rééducation fonctionnelle, d’un centre de maladies chroniques et du renforcement du pôle de médecine gériatrique.

Plusieurs problématiques restent pendantes et nous y reviendrons.

On aura compris qu’à la suite de nos échanges avec les porteurs du projet, notre perplexité et nos doutes sur ce projet demeurent. Sans évoquer à ce stade la question de son financement, sa mise en œuvre et sa pérennité, basées sur la mobilité et le recrutement de professionnel.les dans le contexte actuel et encore à venir, sera-telle soutenable dans la durée ?

- Dans le contexte actuel de la démographie médicale et des professionnel.les de santé, comment la médecine de ville pourra assumer la charge accrue dans le suivi des soins et de  l’hospitalisation à domicile, conséquence de la volonté de réduire le temps d’hospitalisation à l’hôpital et de réduire les capacités en lit ?

- Comment permettre à l’hôpital public d’assurer le pilotage stratégique du système hospitalier et de soins primaires et de suite, entre établissements publics, établissements privés non lucratifs ou lucratifs, médecins et soignants libéraux ?

- Comment assurer la permanence du soin pour tou.te.s dans un système accordant une plus large place aux services numériques et multimédias (télémédecine, téléconsultation)

- Quelle politique pour les villes et agglomérations d’aménagement et gestion de "centres de santé" pour faciliter la médecine de groupe, la médecine salariée afin de résorber et lutter contre les déserts médicaux ?

 

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 La coordination Le Monde d’Après souhaite rencontrer le Président du Conseil de Surveillance de l’hôpital de Saint-Malo

Le 12/12/2022

Depuis plus de 18 mois la coordination porte une parole citoyenne sur le projet de restructuration des établissements du groupement hospitalier de la Côte d'Emeraude : Saint-Malo, Cancale et Dinan. Elle a alerté les élu.e.s du secteur sanitaire N°6, en leur adressant son dossier « La santé du futur se décide maintenant ». Ce dossier présentait :

  • les résultats d’une enquête auprès de la population,
  • les  interrogations et les inquiétudes suite au défaut d’information sur ce projet ;
  • des témoignages de patient.e.s sur les difficultés de fonctionnement du service public de santé sur notre territoire.

 

Dans cette logique, la coordination a obtenu de rencontrer le directeur de l’Agence Départementale de Santé ainsi que le directeur du Groupement hospitalier du territoire Rance – Emeraude (Le 14 Décembre).

Monsieur Lurton, Maire de Saint-Malo, Président de Saint-Malo-Agglomération et du Conseil de Surveillance a également été destinataire d’une demande d’audience de notre part le 13 octobre dernier.  Mais depuis, rien !

 

La Coordination Le Monde D’Après organise un rassemblement devant la mairie de Saint-Malo

le vendredi 16 décembre à 14h

afin qu’une délégation soit reçue et que nous puissions connaître les réponses à nos questions.

 

 

Au lendemain de la présentation du projet de restructuration à l’avis du Conseil National de l’Investissement en Santé (le 15 Décembre) et au moment où le service public hospitalier souffre d’un manque criant de capacités d’accueil tant des patient.es que du personnel, il est urgent que le contenu de ce projet soit rendu public et que le président du Conseil de Surveillance fasse connaître sa position sur les secteurs relevant de la politique de la ville en matière de santé. 

 

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Compte rendu de l'audience à l'ARS

Le 03/12/2022

Le Directeur départemental de l’ARS 35 a reçu une délégation citoyenne composée de 2 membres de la coordination Le Monde D’Après, du collectif Dinan diver’Cité et du maire de la commune de Lanvallay parlant au nom  des élus des communes de la frange sud du pays de Dinan et de Dinan agglomération.  

 

Quelques confirmations.

Sur l’enveloppe financière en cours de finalisation sur une base de 480 millions dont 150 financés par une subvention de l’ARS. Elle sera présentée mi-décembre à la Commission Nationale des Investissements de Santé pour validation. Pas d’autre précision sur les 330 millions à financer par emprunt par le Groupement Hospitalier et la gestion de l’endettement qui en découlera.

Sur le positionnement des 3 sites : Cancale sans changement, Saint-Malo serait le lieu d’implantation du plateau technique. Pour Dinan, le directeur départemental indique l’ouverture d’une offre médecine de spécialité permanente (sans lit d’hospitalisation complète !) et d’un accueil des urgences de premier niveau avec déchocage à l’hôpital à Dinan, étude d’une « maison des naissances » à imaginer pour pallier les effets négatifs de la suppression de la maternité et ouverture d’un service de soins de suite et de rééducation.

L’ARS affirme sa volonté de rendre le système hospitalier « attractif » pour fidéliser des spécialistes et lutter contre la désertification mais aucune perspective concrète n’est donnée sur la solution à apporter pour remédier à la crise de la démographie des professions de santé (médecins et paramédicaux) sur les 7 prochaines années, à part la montée en puissance des nouveaux métiers soignants aux responsabilités élargies (infirmièr.e de pratique avancée,…). 

 

Beaucoup d’interrogations subsistent.

Quelle sera la capacité globale du projet en termes de lits d’hospitalisation à temps complet ? Qu’en sera-t-il des fermetures pour les fermetures envisagées à l’hôpital de Dinan. Comment réduire les capacités d’accueil et faire face à la croissance de la population, à son vieillissement et aux pics d’activité. Comment prévenir le risque de voir de plus en plus de patients passer des sur des brancards dans les couloirs des urgences.

Quel sera rôle de l’hôpital public dans le fonctionnement du système sanitaire : le principe du rôle de pilotage est réaffirmé sans précision sur le partage des spécialités et des services avec les structures privées. C’est la porte ouverte pour une privatisation accrue du système de santé ainsi que cela peut être observé dans de nombreux territoires

Quel sera le dispositif de soins post-hospitalisation? Cela reste totalement flou et on peut douter de la capacité de la médecine de ville à venir en appui à l’hôpital, alors que les praticiens sont d’ores et déjà en nombre insuffisant ou surchargés. Le projet est en discussion au sein du CTPS (Communauté territoriale Professionnelle de Santé) composée de médecins libéraux.

Quelle sera la pérennité d’un tel dispositif qui risque d’induire une fuite supplémentaire de patients vers Rennes ou, dans une moindre mesure, vers Saint-Brieuc provoquera à terme une perte de charge et risque de mettre en péril l’existence même du secteur sanitaire ?

 

Un constat demeure, celui d’une démocratie sanitaire aux petits pieds.

Seuls les documents finalisés font l’objet d’une communication publique, les éléments discutés en réunion de travail restent circonscrits aux groupes de travail. La population ne peut donc intervenir sur le déroulé de discussions qui la concernent et donc en amont des décisions. 

Les élu.e.s de terrain ne sont pas associés à l’aménagement du territoire, ainsi qu’en témoigne le maire de Lanvallay qui dénonce le rôle des agoras organisées par l’ARS, qui se limitent à la communication de décisions déjà prises en leur absence et dont la seconde série a été annulée.

Les représentants des patients dans certaines instances de concertation sont nommés par l’ARS, ce qui interroge sur la transparence en matière de prise de décision Le directeur Départemental de l’ARS 35 rappelle toutefois que les présidents des conseils de surveillance et des Comités Territoriaux de Santé ont toute latitude pour associer les organisations qui le souhaitent à participer aux réunions de leurs instances et à diffuser l’information. Force est de constater que jusqu’à présent, malgré des réponses positives à nos demandes de rencontre des maires de Saint-Malo et de Dinan, ainsi que du directeur du Groupement Hospitalier, il n’a été constaté aucune démarche concrète dans ce sens.  

 

 

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